L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a officiellement ouvert une enquête criminelle sur le Parti libéral du Québec (PLQ) après avoir complété ses "validations" concernant des allégations liées notamment à la course à la chefferie remportée par Pablo Rodriguez et à l'utilisation potentielle de fonds de l'Assemblée nationale à des fins partisanes.
Le chef du PLQ, Pablo Rodriguez, a rapidement réagi en affirmant n'avoir "rien à se reprocher" et en assurant qu'il demeurerait en poste pour garantir que "toute la lumière" soit faite.
Cette annonce a provoqué une réunion d'urgence du caucus libéral, dont plusieurs membres se sont dits "fâchés" et "inquiets" face à cette crise qui secoue le parti.
Karl Blackburn, ancien candidat à la chefferie, a également invité Pablo Rodriguez à "se poser des questions" sur la situation du parti, confirmant qu'il était toujours intéressé par la direction du PLQ si la place se libérait.
L'enquête criminelle de l'UPAC s'inscrit dans le prolongement d'une crise qui a débuté par la suspension, puis l'expulsion, de la députée Marwah Rizqy, et a été alimentée par des allégations de pots-de-vin ("brownies") lors de la course à la chefferie, menant aussi à l'expulsion de Sona Lakhoyan Olivier.
Les autres partis politiques ont vivement critiqué la situation, la comparant à l'époque de la corruption libérale de la Commission Charbonneau.
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