Les fugues sont en hausse pour la cinquième année consécutive dans les centres de réadaptation jeunesse, alimentant un vif débat sur l'encadrement.
La directrice nationale de la protection de la jeunesse, Lesley Hill, assume cette augmentation en partie, expliquant qu'elle a donné un "solide coup de barre" pour diminuer les mesures restrictives et éviter de "détruire psychologiquement" les jeunes, même si cela peut faciliter les départs. Elle appelle au "jugement professionnel" plutôt qu'à la "répression".
Ce point de vue est contesté par des syndicalistes de l'APTS, qui estiment que le système est passé d'un extrême "trop restrictif" à un extrême "trop libertaire", mettant les jeunes à risque. Ils demandent un "juste milieu".
Écoutez la professeure agrégée au département de psychoéducation à l’Université de Sherbrooke, Sophie Couture, dans Le PM.