L'assassinat du militant d'extrême droite Charlie Kirk, survenu mercredi dernier alors qu’il prenait part à un débat public dans une université de l’Utah, a ramené dans l'actualité les discussions sur la violence politique et la liberté d'expression.
Écoutez Alexandre Dumas, historien et chargé de cours dans le réseau des Universités du Québec, qui s'est prononcé sur le sujet récemment, en discuter samedi, au micro de Jeffrey Subranni.
Il s'attarde notamment à la manière dont plusieurs Québécois s'identifiant comme trumpiste ou plus conservateurs réagissent face à cette nouvelle.
«On a tellement peur de la nouvelle gauche qu'on est prêt à appuyer même des propos ouvertement haineux qu'on peut vraiment associer à l'extrême droite. Je considère qu'il faut limiter les libertés individuelles pour qu'elles ne viennent pas en conflit avec les droits et libertés des autres citoyens. Quand quelqu'un comme Kirk invite à stigmatiser, par exemple, les personnes homosexuelles ou à remettre en question les compétences des professionnels noirs ou d'origine arabe, qu'il considère que les personnes trans sont des abominations, on va au delà de la liberté d'expression, on est dans le discours haineux.»