La génération Z tend à abandonner les majuscules dans ses communications écrites, notamment par souci esthétique et pour exprimer une identité propre.
Perçues comme trop formelles ou même agressives, les majuscules sont remplacées par des minuscules qui rendent le ton plus chaleureux et accessible.
Cette tendance, comparable à un argot générationnel, se manifeste surtout dans les messages personnels et sur les réseaux sociaux, tout en disparaissant dans les contextes professionnels.
Inspirée par des figures de la contre-culture et encouragée par la typographie numérique, cette pratique n’est pas un signe de paresse, mais une manière consciente de jouer avec la langue et de revendiquer un rapport différent à la norme écrite.
Une étude confirme d’ailleurs que les minuscules sont perçues comme plus chaleureuses, contrairement aux majuscules, jugées plus autoritaires.
Écoutez Anne-Sophie Bally, linguiste et professeure au département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières, dans Le PM.