Dans les dernières années, la couverture médiatique de différents procès, comme celui de Marc-André Grenon, a beaucoup évolué et est devenue plus facile à suivre pour les médias de la province, notamment avec la diffusion en ligne des Palais de justice. Est-ce que cette évolution cause plus de problèmes aux officiers de la justice? Me Charles Cantin donne son point de vue sur la question.
Au micro de Simon Tremblay, l'avocat affirme que la présence de journaliste, lors des procès, ne dérange pas le déroulement de celui-ci, peu importe le nombre de médias qui se trouvent dans la salle, mais que ceci peut occasionner de faire davantage attention aux mots et aux émotions employés par les officiers.
« Des fois on aurait le goût de se fâcher un peu, on aurait le goût d'avoir une certaine humeur, mais via la couverture médiatique et l'intérêt du client, commande une certaine réserve, commande un peu de sagesse. »
Il rajoute qu'il est toutefois important de mentionner au client si oui ou non son dossier sera médiatisé, parce que selon ses dires, la sentence est parfois moins difficile à prendre que sa présence dans les médias.
Écoutez l'intégralité de la chronique...