L'acteur Robert Marien, qui a notamment joué Robert Martin, capitaine du National de Québec dans Lance et compte, a frôlé la mort le 5 octobre 2021, en raison d’un arrêt cardiaque survenu dans un match de hockey après un effort intense.
Il était au micro de Mario Langlois pour livrer un témoignage sur cet important épisode de sa vie.
Robert raconte que ce moment est encore clair dans sa tête jusqu’à l’instant où les lumières s’étaient éteintes.
«Pour moi, quand c’est arrivé, ce fut tellement subi. C’était tellement inattendu. Aucun symptôme. Donc, ce n'est pas une crise cardiaque. Crise cardiaque ou infarctus, tu vas avoir des symptômes annonciateurs, mais là ce n’est rien. Je m’en allais chercher la rondelle dans le coin et finalement, les lumières se sont éteintes.»
Il souligne n’avoir absolument rien vu à ce moment-là.
Robert aborde d’ailleurs l’histoire complète de la réanimation.
«Je faisais un sport que j’aime et j’étais avec mes chums. Heureusement, j’ai été un espace où on voudrait presque que ça nous arrive. J’ai été entouré avec une chaîne de sauveteurs absolument extraordinaires. Les circonstances ont fait que ça m’est arrivé, il y avait deux gars qui m’ont entrepris. [...] Pendant ce temps-là, un autre gars amorce un massage cardiaque. Entre-temps, il y en a un autre qui courre dans le corridor pour aller chercher le DEA. Pendant ce temps-là, un autre a été vers l’autre patinoire, alors qu’un des entraineurs de la jeune équipe était Jason Pominville. [...] La chaîne continue. Pendant ce temps-là, un parent vient chercher son enfant. D’habitude, c’est sa mère, mais là, ce n’était pas elle. C’était le père, pas en service, qui est un paramédic. C’est lui qui ramasse le DEA. C’est lui qui me choque. Finalement, quand l’ambulance est arrivée, je suis réanimé.»
«On me posait des questions d’usage. Je leur ai dit que je savais très bien où je me trouvais, dans une aréna de Repentigny, je m’en allais chercher la rondelle dans le coin et j’ai failli ajouter ''On mène 3-2 et j’ai une passe sur le dernier but''!»
Marien est aussi le porte-parole de La Fondation des pompiers du Québec pour les grands brûlés. Il a voulu véhiculer un message à ce sujet.
«Les défibrillateurs externes automatisés, il faut qu’il en ait partout dans les lieux publics, dans les arénas, parce que ce ne sont pas toutes les arénas qui en ont et surtout, qu’ils soient fonctionnels.»