Le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, aborde plusieurs sujets dans le cadre du balado Bon match!, incluant sa passion pour le hockey, un sport qui a joué un rôle formateur dans sa vie.
Il témoigne des grandes difficultés qui viennent avec le leadership. De la différence entre la réalité du monde des affaires et celle de la politique tout en effleurant les parallèles avec le sport.
À ce sujet, il y va d'une comparaison intéressante entre les difficultés d'attirer des joueurs autonomes à Montréal et de recruter des candidats dans l'arène politique.
«Il y a des joueurs, très bons, qui ne veulent pas venir jouer avec les Canadiens. Et je connais beaucoup de gens que j'ai côtoyés au privé, qui ne viendront jamais en politique. Il y a un certain parallèle. Et je vais vous dire que, moi-même, je me rends compte que je ne savais pas dans quoi je me lançais...»
Pour lui, l'impact le plus significatif du sport est sans contredit l'esprit d'équipe. Il insiste sur la «complémentarité des joueurs», une notion qu'il a pu transposer dans ses responsabilités actuelles.
Il est convaincu que le sport a aussi été une école de vie précieuse.
Il salue par ailleurs les efforts du propriétaire du Tricolore, Geoff Molson, d'avoir bâti un club avec plusieurs joueurs qui proviennent d'ici.
«Je pense que les Canadiens d'aujourd'hui ressemblent beaucoup plus au peuple québécois que les Canadiens d'il y a trois ou quatre ans. Et ça nous fait plaisir...»
Un homme au parcours intéressant, un invité aux réponses spontanées et quelques fois surprenantes.
Autres sujets abordés
- La reconstruction des Canadiens de Montréal : l'effet de meute et l'importance de l'entraîneur-chef Martin St-Louis;
- La situation en santé au Québec: le point tournant dans la restructuration du système, le rôle de Santé Québec et la difficulté des changements structurants.
- Son avenir politique...