Au Québec, les injections esthétiques comme le Botox gagnent fortement en popularité, particulièrement chez les jeunes de moins de 30 ans.
De plus en plus de jeunes femmes y ont recours régulièrement, investissant parfois plusieurs milliers de dollars par an pour prévenir l’apparition des rides. Cette pratique est perçue comme normale et même addictive dans certains cercles.
En parallèle, le marché des soins médico-esthétiques connaît une croissance rapide, attirant un nombre croissant de professionnels de la santé. Depuis quelques années, des centaines d’infirmières et de médecins quittent le réseau public pour se reconvertir dans ce secteur, jugé plus rentable et moins contraignant.
Le nombre d’infirmières pratiquant les injections a plus que doublé en sept ans, et les inscriptions aux formations esthétiques explosent.
Cette ruée vers l’esthétique s’explique notamment par l’influence des réseaux sociaux, de la visioconférence post-COVID et par l’accessibilité croissante de ces traitements, bien que leur encadrement professionnel reste une préoccupation pour les ordres médicaux.
Écoutez Émilie Tremblay, infirmière clinicienne chez Avenue clinique médico-esthétique, dans Le PM.