Audrey Tremblay, copropriétaire des magasins La Galerie du jouet, éprouve des difficultés à se conformer aux nouvelles exigences linguistiques de l’Office québécois de la langue française (OQLF), en vigueur depuis juin.
Celles-ci exigent que le français soit nettement prédominant sur les enseignes et produits, même pour les marques déposées.
Malgré ses efforts, Mme Tremblay se dit surprise par les constats d’inspection, notamment concernant des produits pourtant bilingues mais jugés non conformes.
Avec 15 000 produits en inventaire, la tâche est immense, surtout quand des ajustements manuels comme l’ajout d’étiquettes sont nécessaires. Elle juge les normes trop strictes et peu adaptées à la réalité des commerçants.
Ne connaissant pas les conséquences précises d’un non-respect des règles, elle appelle l’OQLF et le gouvernement à faire preuve de souplesse et de réalisme dans l’application de la loi.
Écoutez Audrey Tremblay, copropriétaire des magasins Galerie du jouet, dans Le PM.