Malgré une hausse marquée du prix du bœuf — jusqu’à 32 % pour certaines coupes comme la surlonge — les consommateurs québécois continuent d’en acheter.
Cette flambée s’explique par la baisse des cheptels en Amérique du Nord, causée notamment par des sécheresses et une diminution de la reproduction.
La production locale de bouvillons a chuté de moitié en 10 ans, et les producteurs restent prudents à l’idée d’augmenter leur troupeau.
En boucherie, les professionnels confirment que les clients s’adaptent plutôt que de renoncer au bœuf : ils traquent les rabais, achètent des coupes moins chères (comme l’onglet ou l’intérieur de ronde), ou réduisent leur fréquence d’achat.
Le prix du bœuf influence aussi celui des autres viandes, comme le poulet, en raison d’un effet de report de la demande.
Écoutez Sébastien Vachon, président des producteurs bovins du Québec, dans Le PM.