L’Union québécoise des microdistilleries (UQMD) dénonce le retard législatif du Québec en matière de réglementation des spiritueux, hérité de l’époque de la prohibition.
Selon une étude économique présentée à l’Hôtel du Parlement, ce cadre désuet coûte près de 40 millions de dollars par an à l’industrie québécoise, freinant innovation, investissement et compétitivité.
Alors que d'autres provinces, comme l’Ontario, modernisent leurs lois, le Québec reste inactif, nuisant aux microdistilleries locales.
L’UQMD presse le gouvernement Legault de lancer une réforme ambitieuse. Ses principales demandes incluent :
- Abolir la double majoration de la SAQ sur les ventes à la propriété (gain potentiel : 14,6 M$).
- Permettre la vente directe de spiritueux aux restaurants et bars, sans passer par la SAQ (gain potentiel : 6,9 M$).
- Réviser complètement les lois sur l’alcool, pour stimuler l’économie locale, l’agrotourisme et les exportations.
L’UQMD regroupe plus de 50 microdistilleries québécoises et appelle à une modernisation urgente pour libérer le plein potentiel de l’industrie.
Écoutez, Frédéric Laurin, professeur en économie à l'UQTR, dans Le PM.