Le restaurant Ambre Buvette, situé à Sainte-Foy, cesse de demander des pourboires et les inclut désormais dans les prix affichés.
Son propriétaire, Étienne Nadeau, suit ainsi l'exemple du restaurant Alentours, qui a adopté ce modèle il y a un an et demi.
L’objectif est de garantir une stabilité salariale pour les employés et de simplifier la gestion depuis l'entrée en vigueur de la loi 72 sur le calcul des pourboires.
Bien que cette pratique soit courante en Europe, elle reste marginale au Québec, avec seulement cinq restaurants recensés par l’Association Restauration Québec (ARQ).
Son vice-président, Martin Vézina, souligne que les clients perçoivent souvent à tort qu’ils paient plus cher et que ce modèle peut entraîner une baisse des revenus pour les serveurs.
Écoutez Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’Association restauration Québec (ARQ), dans Le PM.