La fin de l'état d'urgence en lien avec la COVID-19 met aussi un terme au titre 42 que Donald Trump avait établi à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Éric Arsenault était en ondes pour expliquer la situation.
Au micro de Simon Tremblay, le professeur en actualité internationale au Cégep de Jonquière explique que cette loi faisait en sorte d'officiellement fermer les frontières et que toute personne se présentant aux portes se faisait retourner de côté, au lieu d'attendre en territoire américain que leur cause soit traitée.
Il affirme ensuite que depuis l'état d'urgence soulevé, les migrants sont de nouveau prêts à attendre aux frontières.
« Il y a des gens qui se massent à la frontière en disant: si le titre 42 disparait, à ce moment-là, ça va être plus facile d'entrer aux États-Unis et on a vu des scènes absolument surréalistes au cours des dernières semaines de gens, de vagues de migrants, qui, littéralement, campent dans une espèce de ''no man's land'' à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, mais souvent au soleil, sans eau, sans nourriture... »
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