Le dossier de Maxime de Varennes, l'ex-propriétaire de la Pourvoirie des Laurentides, était de retour devant le tribunal hier pour l'étape des plaidoiries des avocats.
Déclaré coupable en novembre dernier, Maxime de Varennes a fraudé de nombreuses entreprises pour près de 130 000 dollars.
La procureure de la Couronne a fait valoir que durant son procès, celui-ci n'a pas reconnu ses fautes, n'a pas exprimé de remords et a fait porter le blâme sur les autres. Comme il n'y a aucun facteur atténuant, la Couronne réclame une peine de 3 ans de prison et suggère même au juge Michel Boudreault d'interdire à l'individu de travailler pour une entreprise ou un organisme à qui il pourrait soutirer de l'argent.
De son côté, son avocat reconnait que les gestes posés par son client méritent une peine de prison de 12 à 20 mois, mais à purger dans la société, assortie de travaux communautaires. Il prétend aussi que l'homme était en détresse financière et qu'il a fraudé ses fournisseurs pour gagner du temps, et pour garder sa pourvoirie.
Selon lui, l'individu ne s'est pas enrichi et il a perdu sa pourvoirie. Son avocat estime que De Varennes est le plus grand perdant dans cette affaire.
Le juge Michel Boudreault se donne quelques semaines afin de prendre la cause en délibéré et devrait rendre sa décision le 7 juin prochain.