Les Canadiens de Montréal ont choisi le jeune Nick Suzuki à titre de 31e capitaine de l'histoire de l'équipe. Sa nomination a été annoncée lors du traditionnel tournoi de golf qui lance la nouvelle saison.
L’attaquant de 23 ans, qui devient le plus jeune joueur à remplir cette fonction, s’est d’abord adressé aux journalistes en français. Quelques mots, sans plus, mais l’intention était noble. Cela dit, ce n’est pas suffisant, selon les chefs des partis politiques québécois.
Ceux-ci ont indiqué que le nouveau capitaine doit apprendre le français.
Quant aux chroniqueurs de la Commission Normandeau-Ferrandez, ils ont des avis différents.
«Stay calm and speak french! Ce n’est pas un débat politique. Suzuki peut juste apprendre un peu le français, pour la politesse. En progressant, il pour aller un peu plus loin, pour satisfaire les fans, les politiciens et les autres. Ce qu’on veut, c’est un peu de respect. S’il veut éviter une catastrophe médiatique, il doit apprendre le français.»
«Chaque fois, c’est un psychodrame national. Le pauvre Nick Suzuki, il a dit aux journalistes qu’il va apprendre le français pour éviter une polémique. Ça devient lassant. Ça devient chaque fois un débat politique. Ce qu’on demande aux joueurs des Canadiens de Montréal, c’est de jouer au hockey. On demande à Suzuki d’être un capitaine pour ses collègues, sur la glace et dans le vestiaire. Peut-on arrêter d’associer hockey et politique? Il va faire ce qu’il faut, mais il ne deviendra pas bilingue en six mois. On est toujours dans la victimisation. C’est désolant.»