La tenue du repêchage à Montréal est un événement fort important pour les Canadiens de Montréal. La dernière fois que le Tricolore a tenu pareil événement dans la métropole, c'était pour célébrer les 100 ans de l'organisation.
En entretien avec Mario Langlois, l'ancien vice-président des communications des Canadiens, Donald Beauchamp, soulignait que pour le Tricolore, c'est une vitrine incroyable, parce que de vendre de l'avenir et de l'espoir est extrêmement rentable pour l'organisation.
«Dans un marché comme Montréal, tu n'as pas à vendre les joueurs, les médias font le travail pour toi. Ici, les médias font tellement le travail à tous les niveaux, que l'équipe doit plutôt gérer les attentes.»
Il compare d'ailleurs les attentes envers Jesperi Kotkaniemi qui ont peut-être empêché le jeune homme d'éclore de la bonne façon. Néanmoins, Mario rappelle que la décision de faire entrer un jeune de 18 ans dans l'alignement n'est pas la décision des médias, mais uniquement de l'organisation.
Donald Beauchamp rappelle que les Canadiens devront maintenant agir avec patience vis-à-vis des espoirs de l'organisation pour éviter de répéter un tel scénario.
Il souligne aussi que les décisions se prennent entre le directeur du recrutement et le directeur général au moment de repêcher les joueurs. Il confirme d'ailleurs que lorsque les Canadiens ont repêché Louis Leblanc en 2009, Trevor Timmins avait plié en fonction des demandes de ses supérieurs, tel qu'il l'avait déjà lui-même mentionné publiquement.
Il aborde aussi la gestion de choix de Logan Mailloux, un an après son repêchage.
«C'est un nouveau groupe de direction. Ils vont probablement l'amener et l'évaluer... et ils vont probablement aimer beaucoup ce qu'ils vont voir et entendre.»