Le Grand Prix du Canada 2002 marque le 40ième anniversaire d’association pour Pierre Houde avec ce grand événement.
Bien aimé des fervents de sports automobiles et du hockey, Pierre a été descripteur du Grand Prix du Canada en 1982 pour une ancienne station de radio. Cet événement avait eu lieu à peine un mois après le décès de Gilles Villeneuve.
Le commentateur se rappelle de souvenirs de son premier Grand Prix à Montréal.
«Ça passe vite. C'est incroyable. Mon premier Grand Prix a été celui le plus triste, celui de 1982. On était à peine quelques semaines après le décès de Gilles Villeneuve. J'étais le directeur d'une ancienne station de radio et on avait les droits exclusifs pour la diffusion et la promotion de l'événement. Les droits radio. On a été en plein coeur avec la tragédie, pour ne pas dire, du deuil qu’on vivait à ce moment-là.»
Les amateurs de course automobile se rappelleront que lors de cette édition, il y avait eu le décès de Riccardo Paletti.
Autre sujet, Pierre a également été le directeur général du Grand Prix en 1985-1986.
Une autre édition de l’événement à Montréal qu’a marqué le commentateur des événements de la Formule 1 au Réseau des sports est celle de 2010.
«La course avait été interrompue pendant plus de deux heures à cause d’un déluge de pluie. Un Grand Prix où Jenson Button est revenu en feu littéralement pour nous donner une des victoires les plus spectaculaires au Circuit Gilles-Villeneuve. Vraiment. Ça, je ne l’oublierai jamais. Ce que je vais me rappeler aussi, c’est que Bertrand Houle, Christian Tortora et moi, on a dû remplir plus que deux heures de diffusion! Je vais m’en rappeler toute ma vie, parce que le découpage international n’a jamais cessé. On nous montrait des travailleurs avec des squigis et des moppes, et on nous montrait des oiseaux. Et, j’étais content d’avoir une certaine base d’ornithologie! J’ai impressionné bien des gens!»
Dans l’intervention de Pierre Houde, il était également sujet d’anecdotes de marmottes.