Le promoteur Yann Pellerin ancien combattant d’arts martiaux mixtes, organise un gala de boxe à Griffintown.
À quelques jours du gala, il partage son parcours avec Mario Langlois, aux Amateurs de sports.
Pellerin a obtenu sa licence demandée en 2019 en 2020, juste avant la pandémie; Il a voulu bien apprendre le travail auprès d'autres promoteurs, dont Yvon Michel «qui a été un grand promoteur», mais dont le parcours achève, selon lui.
«Yvon a voulu rester comme encadré dans son ancienne façon de faire de la boxe qui, je pense, aujourd'hui, est révolue et c'est pour ça que les salles sont vides, parce que le monde n'est plus intéressé.»
Et quelle était l'ancienne façon?
«L'ancienne façon, c'était d'aller dénicher des boxeurs qui étaient déjà talentueux à l'extérieur, les faire venir ici. Et puis les 20 premiers combats, leur amener des Mexicains, des boxeurs de l'extérieur qui acceptent de venir perdre pour une bonne paye, ou des fois, pour une moins bonne paye. Et puis monter une fiche à 20-0, parce que le zéro sur l'affiche a été important pendant les 30 dernières années, quand tu avais les réseaux de boxe comme HBO et compagnie. Je pense que là, ça change à cause que le UFC a amené une nouvelle culture depuis plusieurs années.»
Les autres sujets discutés
- Une enfance difficile durant laquelle il a été battu: «Au primaire, j'ai jamais été capable de m'intégrer»
- Une adolescence turbulente dans un milieu où il était déraciné: «Je me suis tellement battu au secondaire»
- Il a été mannequin à New York comme pour des boxers;
- Une offre pour un combat d'arts martiaux mixtes l'a amené dans ce milieu;
- Il a été propriétaire d'un bar de danseuses (dès 23 ans), ce qui a amené des gens du crime organisé dans l'entourage, dont des Hells Angels: «Oui, j'en ai connu»;
- Malgré des témoignages à la Régie des alcools et des sports du Québec mettant en doute son intégrité lors de l’obtention de sa licence en 2019-2020, aucune preuve de collusion avec le crime organisé n’a été trouvée depuis 2004.