Le gouvernement du Québec interdira l’usage de l’écriture inclusive dans les communications de l’État. Cela inclut les mots non binaires comme « iel » ou « toustes » ainsi que les formulations comme « citoyen.e.s ».
Cette interdiction s’appliquera aux ministères, organismes publics, sociétés d’État, municipalités, et s’étendra progressivement aux écoles, cégeps, universités et au réseau de la santé.
Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, justifie cette décision par le besoin de clarté linguistique et de respect des règles grammaticales. Il critique notamment les néologismes difficiles à conjuguer ou accorder.
Les employés devront désormais utiliser la rédaction épicène (par exemple, « lecteurs et lectrices » ou « le lectorat »). En cas de manque d’espace, la forme abrégée « lecteur(trice) » sera tolérée.
Écoutez Sandrine Tailler, directrice du Centre de valorisation du français à l'UQAC, dans Le PM.