Pour une athlète, tomber enceinte l'oblige à mettre en pause sa carrière sportive. Mais jusqu'à l'an dernier, la situation officielle était rien de moins que renversante.
Écoutez la journaliste Geneviève Tardif expliquer la situation au micro de Meeker Guerrier, aux Amateurs de sports.
La situation à Sports Canada était encore surréaliste jusqu'à l'an dernier explqiue la journaliste qui est en couple avec le patineur de vitesse sur courte piste, Charles Hamelin.
«Avant octobre 2024, pour Sports Canada, les athlètes étaient considérées comme blessées lorsqu'elles étaient enceintes. Lorsqu'elles voulaient avoir des subventions, quand elles étaient enceintes ou qu'elles venaient d'accoucher, elles avaient deux options. La première, c'était de dire: je suis sur la liste des blessées. Donc, comme ça, j'ai des subventions. Ou sinon, je laisse faire ce terme-là, cette subvention-là, et je cherche des commanditaires pour subvenir à mes besoins de ma nouvelle vie de femme enceinte.»
Des exemples comme Becky Lynch, Ronda Rousey, Serena Williams, Naomi Osaka, Nada (escrimeuse égyptienne) et Ramazan Nova (archère azerbaïdjanaise) illustrent la persévérance des sportives enceintes et la nécessité de briser les stéréotypes et tabous liés à la maternité dans le sport.