Les salaires élevés dans la construction s’expliquent par plusieurs facteurs : la pénibilité du travail, une forte demande, l’exclusivité des cartes de compétence et une syndicalisation efficace.
Ces métiers, majoritairement masculins, permettent à des hommes peu scolarisés de bien gagner leur vie, contrairement aux femmes sans diplôme, souvent cantonnées à des secteurs moins payants comme les services ou les soins.
Les métiers féminins sont socialement dévalorisés, malgré les compétences qu’ils exigent.
Les obstacles culturels, le sexisme et le manque de reconnaissance contribuent à maintenir un écart salarial important entre hommes et femmes.
La question centrale devient alors : la construction paie-t-elle trop… ou les autres secteurs pas assez ?
Écoutez la chroniqueuse économique, Marie-Ève Fournier, dans Le PM.