Une enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) révèle que la Chine mène une vaste campagne de répression transnationale visant à intimider et faire taire ses dissidents vivant à l’étranger.
Cette répression touche des militants politiques, des Ouïghours, des Tibétains et d'autres critiques du régime chinois, souvent par le biais de pressions exercées sur leurs familles restées en Chine.
Parmi les tactiques utilisées figurent la surveillance, les menaces, les campagnes de diffamation, le piratage informatique, et le gel de comptes bancaires. Des cas ont été documentés dans 23 pays, dont le Canada, où des « postes de police chinois clandestins » font l’objet d’enquêtes.
Pékin nie ces accusations, les qualifiant de mensongères.
Les autorités occidentales, selon certains experts, sont mal préparées à contrer ce type d’ingérence, qui a un effet dissuasif sur la diaspora chinoise, désormais souvent réduite au silence par crainte de représailles.
Autre sujet abordé:
- Les 100 premiers jours de Donald Trump
Écoutez Éric Arsenault, enseignant en actualité internationale au Cégep de Jonquière, dans Le PM.