La grande débandade, un documentaire choc réalisé par Karina Marceau et diffusé à Doc humanité, sur les ondes de Radio-Canada, ce samedi, aborde les effets néfastes que la pornographie peut apporter si elle est consommée trop jeune. La réalisatrice était en ondes pour parler davantage de ce problème.
Au micro de Simon Tremblay, Mme Marceau explique qu'avec internet, il est plus facile pour un enfant de chercher ce type de contenu ou même de tomber dessus, par hasard, et de former un type de dépendance relié à la pornographie.
« C'est parce que l'image est tellement forte, avec le bruit, avec des postures qu'ils ne comprennent pas, ils ne comprennent pas ce que c'est, ça provoque une charge émotive très importante chez eux et ils vont cliquer dans le désir de comprendre ce qu'ils viennent de voir et de s'enlever cette anxiété. »
De plus, la réalisatrice affirme que les premiers intérêts pour consulter ce type de contenu apparait chez les jeunes d'entre 10 à 13 ans, à comparer à la première relation sexuelle qui, elle, arrive en moyenne entre les 16 et 17 ans, ce qui laisse plusieurs années à ces adolescents de consommer de la pornographie aux scénarios improbables et surjoués, causant souvent des problèmes lors de la première fois.
« Tu n'arriveras pas à côté d'une fille et la tourner par en arrière et y aller avec l'imaginaire qui est très graphique et très spontané de la pornographie, ça ne fonctionne pas. »
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