La pathologiste Caroline Tanguay est contre-interrogée par la défense ce matin dans le cadre du procès de Marc-André Grenon, accusé du meurtre de Guylaine Potvin en avril 2000.
Caroline Tanguay, qui témoigne à la place du docteur Claude Pothel, responsable de l'autopsie à l'époque, a expliqué à la défense que ce sont les blessures internes qui ont permis d'affirmer que la strangulation a été faite de façon manuelle et avec un lien large.
La défense a questionné la pathologiste à plusieurs reprises concernant le sang retrouvé au niveau des parties génitales. Madame Tanguay a expliqué que même si Guylaine Potvin était dans sa période menstruelle, elle ne croit pas que le sang provienne seulement de l'endomètre de la victime.
Elle précise également qu'en général, lorsqu'une femme est couchée sur le dos, il n'y a pas de saignement hors de la cavité.
Le témoignage des deux colocs de Guylaine Potvin, la jeune femme tuée en avril 2000, a été fort en émotion cet après-midi.
Les deux colocs se sont exprimés entre autres sur leurs habitudes de collocation et sur des habitudes personnelles que les deux femmes avaient au moment du drame.
Les deux témoignages ont confirmé que les portes de l'appartement n'étaient pas barrées dans les semaines avant le crime puisqu'une d'entre elles avait perdu ses clés.
Concernant le désordre dans les chambres, les avocats ont présenté des photos aux témoins et les deux femmes ont mentionné que leur chambre était dans un état normal, excepté pour les tiroirs des bureaux qui n'avaient pas été laissés ouverts comme on peut l'apercevoir sur les images.
Un des colocs a également mentionné qu'une boite de condom était dans ses tiroirs la journée avant le drame et lorsqu'elle a été chercher ses effets personnels pour déménager, la boite de condom n'y était plus.