Les travailleurs de l’usine de papier d’Alma de PFR ont lancé un lave-auto hier, et ce, jusqu'à vendredi.
Les 240 lockoutés qui sont habitués d'avoir un salaire fixe chaque semaine, se retrouvent avec un montant réduits de moitié. Même si le syndicat décide d'emprunter auprès des caisses populaires, les redevances versées devront tout de même être remboursées à la fin du conflit.
Le lave-auto est donc un moyen éventuel d'éponger la dette. Daniel Bilodeau, vice-président pour le syndicat national des travailleurs des pâtes et papiers d’Alma (CSN) invitent la population à aller les encouragés au courant de la semaine.
On espère que les gens vont être au rendez-vous, qu'ils viennent nous encourager sur la ligne de piquetage, qu'ils viennent jaser avec les travailleurs. De cette façon, on pourra leur expliquer ; c'est quoi notre conflit, qu'est-ce qu'on vit, etc. Il y a beaucoup de gens qui pensent qu'on a nous même déclenché une grève, mais non, on est en lock-out, ce qui est vraiment différent. Je sais qu'il y en a qui ont entendu dire qu'on avait reçu une offre finale, mais cette offre finale était vraiment en dessous du mandat que l'assemblée générale nous avait donné.
L'inquiétude principale de M. Bilodeau reste que les travailleurs décident de quitter vers un nouvel emploi dû aux conditions qu'ils ont et l'opportunité de main-d'oeuvre qu'il y a ailleurs.