Un pavillon du CFP l’Oasis de Chicoutimi serait aux prises avec une concentration trop élevée de dioxyde de carbone depuis deux semaines.
Après que plusieurs étudiantes à la profession d’infirmière auxiliaire se soient plaintes de maux de tête à répétition, des analyses ont démontré que le taux de CO2 était en effet un peu plus élevé que la normale.
L’école a donc demandé depuis, à ce que les fenêtres de la classe en question soient ouvertes afin de laisser l’air circuler adéquatement.
Malgré les semaines qui ont passé et les fenêtres qui demeurent ouvertes, les maux de tête des étudiantes seraient toujours présents.
Certaines étudiantes déplorent de devoir se présenter en classe avec leur manteau et des couvertures afin de demeurer au chaud. Une professeur aurait même travaillé avec un pantalon de ski doublé il y a quelques jours.
Le Centre de Services scolaire des Rives-du-Saguenay explique qu’un taux normal de CO2 se situe entre 1000 et 1500 ppm et que celui de ses trois locaux ne dépassait pas 1700 ppm dans les moments où il est à son plus élevé.
La responsable des communications du CSSRS, Léanne Châteauneuf explique que les fenêtres sont ouvertes uniquement pendant les pauses, toutefois les étudiantes témoignent qu’elles le seraient en tout temps.
Selon Mme Châteauneuf, à court terme, sauf la circulation d’air prescrite, aucune solution n’est prévue et la CSSRS nie que le taux actuel puisse occasionner des maux de tête avec une durée d’exposition si courte.