Le dossier de Marc-André Grenon, 47 ans de Granby, a été remis au 1er février prochain.
Le directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a avisé aujourd’hui qu'il est toujours en processus de divulgation de preuves aux avocats de Marc-Andrée Grenon. Le procureur a indiqué que la preuve était volumineuse, il espère être en mesure de compléter le tout d’ici le printemps prochain.
Marc-Andrée Grenon a comparu ce matin par visioconférence en direct du Centre de détention de Sorel pour accepter de remettre son dossier au 1er février prochain.
Pour l’instant, l’accusé n’a pas formulé de demande de remise en liberté, toutefois, comme l’explique le procureur de la Couronne, Me Pierre-Alexandre Bernard, il pourrait formuler une demande dans le dossier de Québec d’ici sa prochaine comparution :
Pour ce qui est du dossier de Chicoutimi, la loi prévoit que l'individu demeure détenu, puisqu'une accusation de meurtre est portée contre lui pour des événements datant de 2000, l'ordonnance étant rendue depuis la date de comparution. La différence du dossier à Québec, où des dossiers de tentative de meurtre et d'agression sexuelle grave sont portés. Il aurait droit à Québec de demander à être remis en liberté, alors que pour le dossier de Chicoutimi, c'est une requête qu'il doit présenter devant un tribunal supérieur.
Rappelons que Marc-Andrée Grenon fait face à des accusations du meurtre au premier degré de Guylaine Potvin et agression sexuelle grave. Alors qu’à Québec, l’individu est accusé de tentative de meurtre et agression sexuelles graves en lien avec un crime similaire survenu à Ste-Foy la même année.