Martin Madden père et fils ont, pour la première fois, donné une entrevue père-fils et ce, à notre antenne au micro de Yanick Bouchard. Les deux hommes de hockey québécois œuvrent dans le hockey depuis longtemps.
Âgé de 79 ans, le paternel a commencé sa brillante carrière à titre de recruteur chez les Flyers de Philadelphie en 1969. Le repêchage de cette année, s’étant tenu à Montréal, était son dernier en carrière.
Il a travaillé pour les Nordiques de Québec. De 1980 à 1990, il a occupé deux postes différents: directeur général et du recrutement. Martin Madden père a aussi été recruteur chez les Rangers de New York et les Canadiens de Montréal.
Chez les «Blueshirts», il a remporté la Coupe Stanley en 1994. Avec les Ducks d’Anaheim, il occupait les mêmes fonctions depuis 2012. En juillet dernier, Madden père en était à son dernier repêchage en carrière dans la LNH.
«Réellement, j’avais un petit pincement, mais rien d’extraordinaire, parce que ça faisait quelques mois que je m’y préparais. Une raison pour laquelle c’était mon dernier, c’est parce que j’avais commencé à Montréal et je finissais à Montréal. À ce moment-là, pour moi, c’était la fin. J’en ai profité à 100%. Quand ce fut terminé, c’était terminé.»
Quant à son fils, il a vécu de belles émotions en sortant du Centre Bell après le repêchage. Celui-ci travaille dans la LNH depuis 1998, alors qu’il a amorcé sa carrière à titre de recruteur avec les Rangers de New York.
Martin Jr a également occupé ces fonctions-là chez les Hurricanes de la Caroline. Avec les Ducks d’Anaheim, il a été directeur du recrutement de 2008 à 2020, avant de recevoir une promotion, alors qu’il est maintenant adjoint au directeur général.
Lors de cet entretien, les deux hommes ont parlé de leurs parcours respectifs. Évidemment, ils ont eu la piqûre du hockey en jouant sur des patinoires extérieures.
Selon lui, pour évoluer longtemps dans la LNH, il faut être travaillant, être passionné et avoir du caractère.
«Pour être recruteur, il faut surtout être passionné. Si tu n’es pas passionné par l’analyse du jeu et de regarder match après match, voir les petits détails à tous les niveaux, ça va être difficile, parce que le quotidien est demandant.»
Selon le père, ce qui est le plus difficile est de garder cette passion, parce que la concentration peut diminuer lors de longs séjours à l’étranger.
Plusieurs autres sujets ont été abordés lors de ce généreux entretien avec une famille de hockey marquante au Québec et dans la Ligue nationale de hockey.