Accusé d’avoir eu en sa possession une poupée sexuelle très réaliste ayant l’apparence d’une fillette, un individu a comparu sous des accusations de possession de pornographie juvénile hier au palais de justice de Chicoutimi.
C’est une dénonciation citoyenne qui a permis aux policiers d’effectuer une perquisition dans la résidence de l’homme d’origine chinoise.
Il était accompagné d’un traducteur lors de sa comparution.
L’homme de 37 ans étudie actuellement au Centre de formation générale des adultes dans le but d’apprendre le français pour ensuite faire un DEP en mécanique automobile.
Junjie Yan a été libéré sous condition hier, toutefois, il recomparaîtra ce matin puisque celui-ci est contrevenu à ses conditions de libération en communiquant avec sa voisine, alors que le juge le lui avait interdit.
Son avocat, maitre Nicolas Gagnon explique que selon lui, il s'agit d'une erreur de traduction. En mandarin, la notion d'initiales n'existe pas, et lors de la lecture des conditions, le juge a fonctionné ainsi. Il n'aurait donc pas saisi cette partie.