Le Service des incendies de Montréal est contraint de payer des pompiers en heures supplémentaires, puisque plusieurs membres des équipes en devoir n'ont pas un équipement de combat propre.
Seules deux laveuses sont en service sur l'ile de Montréal pour laver les habits de travail des 2400 pompiers.
Écoutez la journaliste Any Guillemette expliquer cette situation qui aurait coûté des centaines de milliers de dollars, samedi, à l'émission Singné Lévesque.
Source: Buanderie du Centre de formation du SIM dans l'est de Montréal.
«Là, on parle des manteaux de combat des pantalons de combat. Ça doit être lavé parce qu'énormément de pompiers souffrent de cancer après et même pendant leur carrière. Il y a de nouvelles normes de lavage, ce qui fait exploser le travail à la buanderie. Quand les sapeurs arrivent le matin à la caserne, ils n'ont pas d'habits propres. Donc ils attendent et il y a quelqu'un qui vient les remplacer.»