Le ministre fédéral de la Justice a dévoilé cette semaine son intention de déposer, au cours de l'automne, un nouveau projet de loi ayant pour but de mieux protéger les victimes de violence conjugale.
Celui-ci contiendrait notamment la proposition de criminaliser le contrôle coercitif et de considérer les féminicides en tant que meurtre au 1er degré.
Écoutez Louise Riendeau, porte-parole au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violences conjugales et médaillée d’honneur de l’Assemblée nationale du Québec en reconnaissance de son engagement dans la lutte contre la violence conjugale, aborder le sujet au micro de Jeffrey Subranni.
«Le contrôle coercitif, c'est une série de gestes qui, isolément, peuvent avoir l'air totalement anodins, mais additionnés, finissent par priver les femmes de liberté et par les terroriser. Puis les policiers aussi nous disent qu'ils sentent bien que ça ne marche pas, qu'une femme en particulier est sous contrôle, mais qu'ils n'ont pas de levier pour agir. Donc, nous, on espère vraiment que le gouvernement va créer une infraction pour mieux tenir compte de ces gestes-là et en punir les auteurs.»