Karen Paquet rapporte les témoignages de festivalières affirmant avoir obervé des intoxications au GHB et avoir été intoxiquées à leur insu lors du rodéo Saint-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.
Selon ce qu'elle aurait rapporté à Karen, une femme aurait porté secours à une fille de 18 ans en détresse, incapable de bouger et de parler. Elle aurait hurlé sans cesse et n'avait pas d'effets personnels sur elle. Pendant les six minutes qu'a mis l'ambulance à les rejoindre, la jeune femme possiblement intoxiquée aurait perdu connaissance toujours selon les informations de Karen.
Cinq jeunes filles auraient aussi été aperçues couchées à la sortie de l'événement et dix autres qui auraient eu de la difficulté à marcher.
Dans la tente principal du rodéo, une jeune professionnelle qui souhaite garder l'anonymat a expliqué à Karen qu'elle aurait eu de la drogue dans son verre après être allée au bar. Ses amies lui auraient mentionné qu'elle avait le regard complètement vide et qu'elle avait de la difficulté à marcher. Cette professionnelle aurait retrouvé de l'urine sur son plancher après les événements.
Après avoir été contactée par notre animatrice, la Sûreté du Québec (SQ) confirme avoir reçu une plainte concernant une intoxication et invite les potentielles victimes à le dénoncer à la SQ.
Du côté de l'organisation, elle confirme avoir eu vent de la situation sur les réseaux sociaux.
Dans l'extrait audio, Philippe Couture et Karen Paquet s'entretiennent avec Josée Lacasse, directrice adjointe d'Alco Prévention Canada.
Elle explique que lors de soirées du genre, il est important de :
- Surveiller notre consommation
- Ne pas accepter une consommation de quelqu’un qu’on ne connaît pas
- Être toujours accompagné de gens de confiance avec qui on se sent confortable
- Ne pas laisser une personne intoxiquée seule
Malgré tout, même en étant très vigileant·es, il arrive que des personnes soient intoxiqué·es.
Elle rapporte qu'il y a beaucoup de situations de viols lors d'intoxications, mais aussi beaucoup de situation de vols (ex. portefeuille).
Je n'ai jamais réussi à convaincre aucun festival [de mettre des dispositifs en place pour prévenir les intoxications au GHB] et pourtant ils ont des subventions. De l'argent, ils en ont.
Écoutez la nouvelle complète dans l'extrait ci-dessus