Hydro-Québec identifie deux menaces majeures : les groupes extrémistes et les puissances étrangères antagonistes, susceptibles de paralyser le réseau électrique du Québec.
Face à ces risques croissants, la société d'État propose de rendre confidentielles certaines informations techniques sur ses installations, telles que la capacité des postes électriques et leur localisation.
Elle justifie cette demande par l'augmentation des attaques physiques et cybernétiques, notamment celles liées à des acteurs soutenus par des États comme la Chine, la Russie, et la Corée du Nord.
Des incidents comme les attaques en Caroline du Nord et les cyberattaques subies par Hydro-Québec illustrent ces dangers.
Hydro-Québec met en avant que la centralisation de son réseau le rend particulièrement vulnérable, et qu'il est crucial de restreindre l'accès aux données techniques pour éviter des sabotages.
En parallèle, la société d'État renforce la surveillance de ses installations et explore de nouvelles technologies de détection.
Écoutez Michel Juneau-Katsuya, expert dans les domaines de l'espionnage, dans Le PM.