Le chroniqueur et essayiste Mathieu Bock-Côté a récemment publié et le livre Le totalitarisme sans le goulag.
Il explique la thèse de son ouvrage, jeudi, au micro de Philippe Cantin. Selon lui, au cœur de la modernité, la tentation totalitaire est irrépressible et revient constamment.
«Au XXᵉ siècle, on l'a connu dans sa phase absolument exterminatrice, sans le moindre doute. Aujourd'hui, la dimension exterminatrice est laissée de côté. Mais la tentation du contrôle des esprits, le contrôle de la pensée, la tentation de la censure, la tentation de la persécution politique des dissidents, la tentation du contrôle social, la tentation de l'ingénierie sociale, la tentation d'abolir le pluralisme intellectuel. Tout ça revient dans nos sociétés».
Écoutez-le expliquer pourquoi il s'inquiète de «la tentation totalitaire qui est portée par ce progressisme»...