Est-ce que la religion catholique a été bénéfique pour le Québec?
C’est la question que pose Nathalie Normandeau à ses invités, le politologue Christian Dufour et l’ex-syndicaliste et commentateur politique Jacques Létourneau.
50 ans après la Révolution tranquille, c’est le temps de revoir les choses.
De son côté, Christian Dufour y trouve des aspects positifs.
«Le Québec issu de la révolution tranquille s’est vraiment bâti en tapant sur le Québec canadien d’avant, y compris le catholicisme. Mais, s’il n’y avait pas eu le catholicisme, on ne serait pas en train d’en parler en français. Le Québec n’existerait pas si on n’avait pas eu le catholicisme après la conquête.»
Pour Jacques Létourneau, qui a été élevé dans une famille pratiquante et qui respecte ses proches, l’État a bien fait de vouloir se dissocier de la religion.
«Non, l’institution catholique, je ne pense pas qu’elle a été bénéfique pour l’histoire du Québec, affirme M. Létourneau. La révolution tranquille, ç’a été une réponse de démarcation claire avec ce passé.»
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